Mélinda Turner || Fini

Je me souviens de ma première victime comme si c’etait hier.Peut etre parce que toutes les premières fois marquent à vie comme le fer cuisant brule le bétail.Lorsque que j’ai tué,ce soir là,j’avais laissé suffisament de preuves ,si bien qu’il aurait été aisé de me retrouver.Depuis,j’ai affiné ma technique.Lorsque j’ai tué,ce n’était par vengeance, mais par appat du gain.Oh bien sur,j’eus tot fait de trouver mille raisons pour justifier mon geste.Mais la vérité est toute autre.Il faisait froid,très froid dans les rues de New York.Un homme,les traits loins d’être ingrats,était venu me trouver.J’avais pour seul bagage un sac à dos et une couverture.Nul doute que je faisais peine à voir,mais j’avais fugué de mes énièmes parents adoptifs. « Jeune fille incotrolable » disait-on. J’avais 20 ans. A ce moment là,j’ignorait que j’avais en face de moi Gabriel D’Auney.J’etais assez fière pour ne pas accepter ce que l’on appelle la « charité ».Cependant il souriait,et c’est tout en continuant de sourire qu’il me versa 5000 dollars en coupure.Il me dit que si j’empechais un certain Roy Anmark de regagner son lit le lendemain,j’etais « acceptée ». Je fis sourde oreille,je ne voyais que ce que representait les 5000 $. Il me fournit les renseignements nécessaires pour mener à bien ma tâche.Sans un mot,je me levais.J’eus pensé alors que c’etait un réglement de compte entre mafieux et que ce type viendrait me retrouver si je n’agissait pas.C’etait dur,mais il me fallait cet argent,j’en manquais cruellement.[ ... ] Il s’averait que Mr.Anmark était un joueur de poker réputé.Je dépensais une partie de ma somme toute récemment acquise pour me montrer présentable[...]Au cours de la soirée ,il me remarqua et m’invita à prendre un verre pour célebrer sa victoire.Et ce fut tout aussi naturellement que je rejoignais avec lui sa chambre.Je fus frappée de voir l’étendue de ses richesses,dispersées à tout va dans la chambre d’hotel.Il voulu prendre une douche.[...]Je trouvais un poignard en argent dans un des tirroirs.Un homme comme lui devait pouvoir se défendre.Il pensa que rester sur ses gardes était inutile avec moi.Dans ce cas,sa misogynie la tué.[...]Je ne pouvais plus reculer.Il m’inssuportait.Il voulait de moi ce que je n’etais pas prête à lui donner.Pire encore,il me dégoutait.[..] Il ne m’entendis pas lorsque je pénétra dans la pièce,l’eau chaude ruisselant sur son corps.Mais je cru voir un sourire se dessiner lorsque qu’il me senti contre lui.Je frappais dans le dos.Et je l’eu tué avec son propre poignard,emporta ses richesses et disparue dans la nuit.